Profitez des vacances scolaires pour emmener votre enfant chez l'ostéopathe !

L'enfant a besoin d'une aide extérieure pour éliminer toutes les tensions accumulées tout au long de l'année (stress, mauvaises postures en classe, croissance, éventuels traumatismes/chutes, sport pratiqués de façon intense...) afin de passer de bonnes vacances !

Toutes les raisons pour lesquelles vous pouvez nous emmener votre enfant sont présentées dans l'article : "pourquoi emmener votre enfant chez l'ostéopathe ?" de ce blog :

http://osteopathe.anglet.over-blog.fr/article-pourquoi-emmener-son-enfant-chez-l-osteopathe-92411580.html

Pas besoin que votre enfant ait des douleurs, l'ostéopathe décèle les tensions et dysfonctions présentes même en l'absence de symptômes douloureux.

 De plus, plus l'enfant grandit, plus les dysfonctions s'installent. Donc plus il verra un ostéopathe tôt, plus sa croissance et son développement seront harmonieux !

Voici le lien vers une vidéo extraite de l'émission Allodocteurs France 5 qui explique comment éviter les maux de dos, troubles digestifs, problème de retour veineux liés à une mauvaise posture lors de la grossesse :

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-gestes-et-postures-de-la-femme-enceinte-1055.asp?1=1#

Lors de la grossesse le poids du ventre modifie le centre de gravité et augmente la cambrure lombaire pouvant entraîner des douleurs au niveau du dos, notamment dans sa partie basse avec parfois des irradiations sciatiques.

En plus de la, ou des, consultation(s) chez son ostéopathe, la future maman devra faire des exercices et adopter une posture qui permettra d’éviter l’accentuation  spontanée de cette lordose lombaire.

L’important est de faire une activité physique pour avoir une bonne musculature abdominale et dorsale. Une grossesse normale nécessite du repos mais pas besoin de ne plus rien faire !  Le repos doit vous permettre d’avoir de l’énergie pour exercer votre corps et votre tonus musculaire.

Mais attention à ne pas en faire trop non plus ! Surtout en cas de grossesses pathologiques notamment en cas de menace d’accouchement prématurée ! 

Si vous êtes sportive, vous pouvez continuez vos activités (hormis celles citées ci-dessous) en les adaptant (pas de sauts, de chutes, de compétitions, de musculation, d’essoufflement trop important). Calmez le jeu en cas de fatigue, gênes ou douleurs signant un excès ou une inadaptation.

Si vous n’avez jamais été sportive, ne forcez pas trop !

Favoriseznotamment : la marche (en plein air, 30 minutes par jour, avec des chaussures adaptées), la natation (dos crawlé et nage indienne sont les plus adaptées, plongeon interdit, éviter l’eau trop froide), la gymnastique douce (sans efforts et courts, 10 minutes par jour).

Les sports déconseillés (en raison des mouvements brusques et des chutes) : plongée, alpinisme, équitation, patinage, ski , tennis, golf…

pour visualiser l'article, cliquez sur le lien suivant :

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/medecines-douces/articles/15316-osteopathie-enfant.htm

Bonne lecture !

propos tirés de "ostéopathie pédiatrique" par Nicette Sergueef

Naître est à l’évidence l’un des évènements les plus importants de la vie. C’est aussi parfois le moment où certaines de nos dysfonctions primaires voient le jour, installées peut-être pour le reste de la vie.

La tête fœtale doit accommoder sa forme et ses dimensions aux formes du contenant, le bassin maternel. Cela est possible grâce à la malléabilité des os (ils sont souples) et à leur chevauchement au niveau des sutures (des articulations). Diverses déformations plastiques de la tête fœtale en résultent, en fonction de la présentation (la façon dont est positionné le bébé lors de l’accouchement) et des particularités du bassin maternel (sa taille, d’éventuelles saillies : fibrome…). (D'où l'importance de la prise en charge de l'enfant après la naissance)

Le cadre osseux rigide du canal pelvien (le bassin de la maman) va déterminer la voie suivie par la progression fœtale. Les mouvements possibles entre les articulations pelviennes (de la maman) permettent quelques petits ajustements, à condition que ces articulations soient libres de toute dysfonction somatique. (Il est donc important de consulter un ostéopathe avant la naissance pour que celui-ci libère au maximum ces articulations du bassin afin de faciliter la descente du bébé)

En fait, les dysfonctions somatiques du bassin, comme les dysfonctions somatiques posturales, affectent les dimensions du petit bassin. (c’est-à-dire qu’un « déplacement » d’un des os du bassin, normalement récupérable par une prise en charge ostéopathique, va modifier les diamètres du bassin et donc peut être à l’origine d’une gêne à la descente du bébé)

Ces déplacements pelviens sont essentiels en obstétrique, car ils facilitent ou compliquent le cheminement du mobile fœtal, avec parfois des contraintes sur l’enfant.

Pendant la grossesse, un relâchement des tissus de la symphyse pubienne et des articulations sacro-iliaques résulte des changements hormonaux avec un pic de relaxine vers la 12° semaine de gestation. (c’est-à-dire que grâce aux hormones produites par l’organisme, les tissus situés au niveau du bassin se relâchent pour augmenter les mouvements au niveau des articulations du bassin de la maman). Dès lors, les mouvements de ces articulations sont facilités pour adapter les contraintes causées par l’augmentation du volume utérin, les modifications de transmissions des lignes de force dues à la gravité, et l’imminence de l’accouchement. En présence de dysfonctions somatiques sacrale et lombale (si le sacrum ou une/des vertèbres du bas du dos sont « déplacées »), ces changements adaptatifs sont restreints (les articulations n’ont pas toute l’amplitude de  mouvement qu’elles devraient acquérir par le relâchement des tissus), source potentielle de douleur pendant la grossesse et l’accouchement. (une prise en charge ostéopathique permet donc dans ce cas de libérer les dysfonctions du bas du dos ou du sacrum, de faciliter ce gain d’amplitude au niveau des articulations du bassin et d’éviter certaines douleurs lors de la grossesse ou de l’accouchement).

 Tout ce qui contrarie le bien-être maternel affecte le bien-être de l’enfant.

La pratique de l’ostéopathie prénatale chez la mère améliore les circonstances de l’accouchement.