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    http://www.youtube.com/watch?v=utdGQkyGWHc 


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  • propos tirés de "ostéopathie pédiatrique" par Nicette Sergueef

    Naître est à l’évidence l’un des évènements les plus importants de la vie. C’est aussi parfois le moment où certaines de nos dysfonctions primaires voient le jour, installées peut-être pour le reste de la vie.

    La tête fœtale doit accommoder sa forme et ses dimensions aux formes du contenant, le bassin maternel. Cela est possible grâce à la malléabilité des os (ils sont souples) et à leur chevauchement au niveau des sutures (des articulations). Diverses déformations plastiques de la tête fœtale en résultent, en fonction de la présentation (la façon dont est positionné le bébé lors de l’accouchement) et des particularités du bassin maternel (sa taille, d’éventuelles saillies : fibrome…). (D'où l'importance de la prise en charge de l'enfant après la naissance)

    Le cadre osseux rigide du canal pelvien (le bassin de la maman) va déterminer la voie suivie par la progression fœtale. Les mouvements possibles entre les articulations pelviennes (de la maman) permettent quelques petits ajustements, à condition que ces articulations soient libres de toute dysfonction somatique. (Il est donc important de consulter un ostéopathe avant la naissance pour que celui-ci libère au maximum ces articulations du bassin afin de faciliter la descente du bébé)

    En fait, les dysfonctions somatiques du bassin, comme les dysfonctions somatiques posturales, affectent les dimensions du petit bassin. (c’est-à-dire qu’un « déplacement » d’un des os du bassin, normalement récupérable par une prise en charge ostéopathique, va modifier les diamètres du bassin et donc peut être à l’origine d’une gêne à la descente du bébé)

    Ces déplacements pelviens sont essentiels en obstétrique, car ils facilitent ou compliquent le cheminement du mobile fœtal, avec parfois des contraintes sur l’enfant.

    Pendant la grossesse, un relâchement des tissus de la symphyse pubienne et des articulations sacro-iliaques résulte des changements hormonaux avec un pic de relaxine vers la 12° semaine de gestation. (c’est-à-dire que grâce aux hormones produites par l’organisme, les tissus situés au niveau du bassin se relâchent pour augmenter les mouvements au niveau des articulations du bassin de la maman). Dès lors, les mouvements de ces articulations sont facilités pour adapter les contraintes causées par l’augmentation du volume utérin, les modifications de transmissions des lignes de force dues à la gravité, et l’imminence de l’accouchement. En présence de dysfonctions somatiques sacrale et lombale (si le sacrum ou une/des vertèbres du bas du dos sont « déplacées »), ces changements adaptatifs sont restreints (les articulations n’ont pas toute l’amplitude de  mouvement qu’elles devraient acquérir par le relâchement des tissus), source potentielle de douleur pendant la grossesse et l’accouchement. (une prise en charge ostéopathique permet donc dans ce cas de libérer les dysfonctions du bas du dos ou du sacrum, de faciliter ce gain d’amplitude au niveau des articulations du bassin et d’éviter certaines douleurs lors de la grossesse ou de l’accouchement).

     Tout ce qui contrarie le bien-être maternel affecte le bien-être de l’enfant.

    La pratique de l’ostéopathie prénatale chez la mère améliore les circonstances de l’accouchement.


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  • Propos tiré de « Ostéo, la revue des ostéopathes » n° 85, Janvier 2010 par Caroline Wigt et Véronique Garin.

    Pour l’opinion publique, se faire craquer une articulation à répétition est néfaste : apparition précoce d’arthrose, aspect traumatique sur les structures articulaires… mais est-ce vraiment le cas ?

    Il existe différentes hypothèses sur l’origine du craquement. La plus répandue et par conséquent la plus défendue dans le monde scientifique est la théorie de la cavitation. La cavitation est la formation, dans un liquide, de cavités remplies de gaz due à des modifications de pression au sein de la cavité articulaire. Il y a donc apparition de poches d’air.  Le bruit obtenu lors de ce phénomène s’associe à une libération d’énergie et à un gain de mobilité temporaire.

    Les risques liés à un craquement récurrent semblent davantage liés à la répétition des tractions sur les éléments péri articulaires qu’au phénomène d’implosion sur le cartilage. Il pourrait être à l’origine d’un gonflement des tissus mous.

    La cavitation aurait des effets bénéfiques : elle jouerait le rôle d’une soupape de décompression pour l’articulation en absorbant une partie des contraintes en traction de l’articulation, et abaissant la tension durant le craquement.

    La différence entre un « auto-craquement » et une manipulation ostéopathique :

    Bien que le bruit articulaire libéré lors d’un « auto-craquement » ait la même origine que celui obtenu par manipulation ostéopathique, leurs conséquences varient. L’« auto-craquement » permettrait de retrouver un meilleur fonctionnement cranio-sacré sans provoquer la libération vertébrale de « la zone craquée ».  Les espaces articulaires voient leurs amplitudes de mouvement augmenter de façon transitoire.

    La manipulation ostéopathique permet à la vertèbre corrigée de retrouver sa mobilité et entraîne par conséquent un rétablissement de l’axe cranio-sacré.

    L« auto-craquement » a des conséquences sur la micro-mobilité articulaire. Il ne permet pas de retrouver une véritable liberté articulaire, mais offre des solutions pour compenser les restrictions de mobilité présentes.

    Mais l’intervention de l’ostéopathe reste nécessaire pour rompre l’hyper-activité gamma et retrouver ainsi une activité physiologique des fuseaux neuro-musculaires.


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  • Les aliments riches en ....

    exprimé en mg pour 100g de la partie comestible de l'aliment (tiré de L'alimentation ou la troisième médecine, Jean Seignalet) :

    Magnésium :

    amande 254, soja 240, haricot blanc 150, noisette 150, noix 132, chocolat 107

    Calcium :

    fromage 600, moutarde 500, chou vert 349, amande 254, noisette 200, persil 200, figue sèche 170, pois chiches 149, jaune d'oeuf 140, haricot blanc 137, lait de vache 125

    Tous les fruits en général sont riches en calcium. De quoi diminuer la consommation quotidienne de produits laitiers sans être carencés en calcium.

    Phosphore :

    moutarde 750, soja 580, amande 470, haricot blanc 400, lentille 400, noix 400, pois chiche 375, chocolat 350, crustacés 300, noisette 300, poissons 300

    Zinc :

    huitre 20, haricot blanc 5, lentille 5, céréales 5, coquillages 2, crustacés 2, viandes 2

    Iode :

    soja 0.115, ail 0.094, lait 0.09, crustacés 0.04, moule 0.035, haricot vert 0.032, ananas 0.03

     



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  • * L'ostéopathie est le traitement du malade et non pas d'une pathologie.

    * Le corps est une unité. Toute dysfonction de n'importe quelle région du corps impacte les autres régions par des interactions membraneuses, myofasciales, articulaires, osseuses, neurologiques et vasculaires, et par le mécanisme respiratoire primaire. (formulé par Nicette Sergueef dans Ostéopathie pédiatrique)

    * Le corps entier a la capacité de s'autoréguler. « Le corps de l’homme est la pharmacie de Dieu , et l’on y retrouve tous les remèdes qui lui ont nécessaires au bonheur et à la santé. » A.T.Still

    * La structure détermine la fonction et est influencée par la fonction.

    * Le rôle de l'artère est suprême : "Chercher la cause, retirer l’obstruction et laisser le remède de la nature, le sang, être le docteur." A.T.Still

    * "Nous ne devons pas seulement explorer la région des symptômes ; nous devons chercher autour, partout, à travers ce corps vivant, et trouver ce qu'il aimerait être et comment il aimerait vivre." Rollin E. Becker


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