• Dans une étude effectuée en 1996 par Beaudry et coll, il ressort que les enfants allaités par leur mère ont beaucoup moins d'infections qu'elles soient gastro-intestinales, respiratoires ou ORL, que les autres enfants.

    En effet, l'allaitement joue un rôle primordial dans le développement de la flore intestinale, elle-même très liée au système immunitaire.

    En cas d'absence d'allaitement maternel ou d'un allaitement trop court dans le temps, l'enfant ne sera pas en contact avec les anticorps maternels nécessaires à l'éducation de sa flore intestinale et ceci jouera sur la qualité de sa flore tout le reste de sa vie.

    En effet, les 2 premières années de vie sont essentielles pour l'équilibre intestinal futur. Le premier ensemencement de la flore se fait lors de l’accouchement par voie basse grâce au contact avec la flore vaginale de la maman, l'allaitement constitue le deuxième ensemencement. Il existe donc trois risques de dysbiose (déséquilibre de la flore) : la naissance par césarienne, l'absence d'allaitement suffisant et l’utilisation excessive d’antibiotiques

    Notons qu'avant 6 mois, l'enfant est encore protégé par les Ac maternels. Et seulement après l'âge de 3 ans, l'enfant développe ses propres Ac.

    De plus, la qualité du lait maternel dépend directement de l’alimentation de la mère, qui doit donc être variée et équilibrée.

    Enfin, l'allaitement doit être suffisament long dans le temps, l'organisation mondiale de la santé (OMS) préconise un allaitement maternel d'au moins 6 mois.


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  • Il existe deux types de fer : le Fe3+ appelé fer ferrique ou fer « non héminique », il est contenu dans les végétaux et ne s'assimile pas (il est moins bien absorbé par l'organisme) ; le Fe²+ appelé fer ferreux ou fer « héminique », il est contenu dans les viandes (et en très faible quantité dans les œufs) et s'assimile.

    Le cycle naturel des hématies (globules rouges) fait que nous recyclons notre fer à chaque fois qu'une hématie meurt. Mais une alimentation végétarienne sans apport de protéines animales favorisera tout de même une carence martiale (manque de fer).

    Le fer a une fonction hématologique, mais il intervient également dans les mécanismes de défense immunitaire. Il est donc important pour un bon fonctionnement du système immunitaire et pour prévenir les infections à répétitions. Des études montrent que les carences en fer s'accompagnent d'une augmentation de fréquence des infections ORL bactériennes et virales.

    Nous conseillerons donc à nos patients de ne pas exclure les aliments contenant du fer "héminique" de leur alimentation.


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  •  Les fascias ont un rôle hémodynamique car ils facilitent la circulation retour des veines et des lymphatiques. Les fascias sont animés de mouvements 8 à 12 fois par minute qui crée un mouvement de pompe refoulante permettant la progression des fluides.

    Le fascia est le moteur de la circulation retour, mais il peut aussi être un élément perturbateur. Si le fascia est anormalement en tension, le système circulatoire qui lui est rattaché sera en compression permanente et ceci créera donc une stase en amont. Des techniques ostéopathiques appropriées permettront donc de libérer ces tensions et de restaurer la circulation veineuse et lymphatiques.

     De plus, les fascias ont un rôle de défense car certaines cellules contenues dans les fascias sont des cellules de l'immunité (mastocytes, macrophages, plasmocytes, leucocytes).


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  • Voici les erreurs de l'alimentation qui favorisent l'inflammation :

    ➔ le déséquilibre acido-basique : il amplifie l'inflammation

    ➔ le déséquilibre oméga 3/6 : les oméga 3 sont anti-inflammatoires alors que les oméga 6 sont pro-inflammatoires (précurseurs de cytokines inflammatoires).

    ➔ l'apport trop important de produits raffinés, de sucres : car ils sont acidifiants et déséquilibrent la balance acido-basique.

    ➔ les produits laitiers, chez certaines personnes qui les digèrent mal, perturbent l'équilibre de la flore intestinale, ils sont alors source d''inflammation des intestins.

    Certains professionnels pensent que l'inflammation intestinale peut venir d'un stress chronique (en famille, difficultés à l'école, environnement…) ou d'un manque de sommeil par dysfonctionnement des glandes surrénales ou du pancréas qui affaiblit le système immunitaire et favorise donc les inflammations chroniques.

    Pour diminuer l'inflammation du tube digestif, il faudra donc augmenter l'apport d'oméga 3 (en consommant de l'huile de colza, des poissons gras...), diminuer l'apport d'oméga 6 (limiter les viennoiseries, les charcuteries, les fromages, l'huile de tournesol), contrôler l'équilibre acido-basique (en consommant plus de végétaux), limiter les produits raffinés, les sucres rapides et lents (éviter trop de biscuiterie, de pain blanc, de bonbons, de pâtes) ainsi que le lait de vache pour certaines personnes.


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  • Propos tirés de la préface de "Ostéopathie pédiatrique" par Nicette Sergueef, ostéopathe franco-américaine :

     

    "De la naissance à l'adolescence, l'ostéopathie contribue largement au développement harmonieux de tout être humain.

    L'usage des principes de l'ostéopathie crânienne dans le traitement des bébés, des enfants et, à un moindre degré, des adolescents est particulièrement approprié. Anatomiquement, ces sujets n'ont pas terminés leur croissance. Leurs sutures n'ont pas fusionné et leurs os ne sont pas complètement ossifiés.

    Le fantastique potentiel de croissance des os, des articulations, et des structures myofasciales doit démarrer sur de bonnes bases pour une fonction optimale pendant l'enfance, puis le reste de la vie.

    L'élimination des dysfonctions permet aux capacités d'auto-guérison du corps humain de fonctionner de manière optimale."

     

    L'accouchement est un évenement traumatisant pour le nourrisson, à la fois s'il est trop long et s'il est trop cours. L'accouchement peut être compliqué, avec utilisation d'outils extérieurs (spatules, ventouses, forceps, appui sur le ventre) et ceci peut avoir pour conséquence d'altérer la mobilité des os du crâne et ainsi de provoquer des signes fonctionnels (contemporains ou plus tardifs à la naissance).

    Quand est-ce que le nouveau-né a besoin d'une prise en charge ostéopathique ? 

    • en cas de prématurité, de naissance par césarienne, par siège
    • s'il est né le cordon ombilical enroulé autour du cou
    • si le crâne est déformé par l'utilisation de forceps ou de spatules
    • s'il régurgite, dort peu, pleure en permanence
    • s'il a une respiration bruyante
    • s'il a des difficultés à s'alimenter
    • s'il se cambre en arrière durant la tétée
    • s'il a des coliques, des signes de nervosité, d'hypertonicité ou d'apathie (manque de vitalité)
    • s'il a des otites ou des rhinites à répétition
    • en cas de signes de torticolis congénital
    • s'il a un strabisme

    Bien évidemment, l'ostéopathe ne remplace ni le médecin traitant, ni le pédiatre ou tout spécialiste dont votre enfant aurait besoin.


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